LE PROJET


Petite histoire de la compagnie

La structure est créée en 1988 à l’initiative de l’artiste chilien le mime Eduardo Lorca exilé en France. Elle fait suite à la création, en 1983, du Théâtre/Ecole « El Galpòn »  (l’Entrepôt) passage Thiaffait à Lyon 1er, et prendra le nom de compagnie Pleins Feux pendant plusieurs années. En 2013, la direction artistique est reprise par Corinne Chevalier et Jorge Lorca, artistes pluridisciplinaires menant une recherche sur le texte,  le corps en mouvement, l’image et le son. L’objectif est de créer, partout, sans limite de lieu ni d’espace en s’attachant à ce qui nous relie les uns aux autres, de l’intime au collectif. En 2021, Pleins feux devient Ici Dedans Dehors Zone De Turbulence, un collectif d’artistes dont Corinne et Jorge sont le coeur. Par collectif, ils entendent un enrichissement mutuel entre les artistes présents et les matériaux du moments. Leurs créations prennent place aussi bien dans l’espace public, que dans un théâtre ou dans des lieux alternatifs.​


ICI

DEDANS

DEHORS

ZONE

TURBULENCE

… et maintenant, Ic e nunc

… entre quatre murs, à l’intérieur, dans nos intérieurs, au fond de nos âmes, au coeur des hommes

… derrière les murs, dans la rue, sur le toit, dans le jardin, dans les arbres, à la surface de  l’eau, au delà de l’apparence des hommes.

… espace vide, espace délimité, lieu de deal, frontière …

… qui est chaotique, qui chamboule, qui remue, qui secoue, qui réveille, qui se souvient, qui réinvente.


IDDZT


c’est long comme toutes les choses qu’on voudrait dire, c’est long comme le silence dans la nuit.

c’est deux artistes pluridisciplinaires Jorge Lorca et Corinne Chevalier qui relient l’écriture dramatique au mouvement par le biais de la danse, des arts martiaux, de la musique, et des arts numériques. Et c’est aussi une équipe artistique qui se réinventent en fonction des projets.

IDDZT

ne se veut ni homogène, ni attendu, ni prévisible. Veut être libre de créer et de raconter ce qui lui passe par la tête sur le moment, ce qui lui passe par le cœur aussi. Et libre de le faire partout même si ce n’est pas autorisé. Parce qu’on n’institutionnalise pas la création. Sinon elle meurt, la création. Elle s’étouffe dans les volontés de faire bien et de faire mieux, de faire plus joli plus créatif plus drôle plus rock plus déjanté plus innovant plus à la pointe plus en vogue plus rigoureux plus érudit … plus plus plus.

IDDZT

c’est comme la vibration musicale d’un poing sur la table dans un moment de colère. C’est la grâce après la tempête. 

c’est des formes théâtrales dans des espaces conventionnels, alternatifs ou atypiques. C’est des grandes histoires et des petites histoires, des grandes et des petites destinés. C’est des créations qui parlent, qui partent des gens, les gens qui y vont et qui n’y vont pas … au théâtre.  Les gens qui se disent que c’est comme la politique on y raconte toujours la même chose … au théâtre.  Alors quelquefois il faut du spectaculaire, du grandiloquent, des personnages qui grimpent sur les murs et qui descendent en rappel, des êtres humains qui racontent et  qui rentrent dans le coeur des gens avec des virevoltes et leur grande gueule. Et d’autres fois, il faut de l’intimiste, du qui va chercher dans les émotions, du silencieux, du poétique, du minimalisme.

Ce n’est pas toujours la même chose même si, au fond, ça va toujours dans le même sens.